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Découvrez les portraits les jeunes qui s'engagent

Parole et trajectoire de jeunes

L’association Odyssée Méditerranée part à la rencontre de jeunes qui s’investissent pour la préservation de l’environnement notamment grâce au bénévolat car cette forme d’action constitue un moyen d’éducation à l’environnement.
En complément, nous publions des articles (Infomed) de personnalités qui, elles aussi, préconisent un plus grand investissement des jeunes sur ces enjeux grâce notamment à l‘intégration du thème de l’environnement dans toutes les étapes du savoir et de la formation (établissements scolaires et universitaires, formations professionnelles).

En complément de nos interventions auprès des jeunes, nous proposons de les mettre en contact avec ceux que nous appelons les « mentors », c’est à dire les professionnels et passionnés qui expliquent leur parcours liés aux métiers de la mer et de l’environnement et leur amour pour la Méditerranée. Vous pouvez retrouver leur témoignage ici : portrait professionnel/passionné.

Les jeunes sont les acteurs d’un avenir que nous voulons meilleur pour la planète et la préservation de la mer Méditerranée. Acteurs locaux, n’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de votre expérience car notre volonté est, au-delà de transmettre leur témoignage, nous souhaitons créer des vocations.

Pour participer à nos portraits, rien de plus simple, il suffit de nous écrire à contact@odysseemed.org ou via messenger et instagram odyssee_mediterranee

Photo Alexandre Bourdon

Alexandre, étudiant en master en écologie marine à Brest (IUEM)

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ? 

Je m’appelle Alexandre Bourdon. 

Titulaire d’un master en écologie marine obtenu à Brest (IUEM), je suis passionné par la biodiversité, par la conservation et la protection des écosystèmes marins depuis de nombreuses années. Mon objectif pour l’avenir serait de travailler dans la biologie marine notamment dans la conservation des écosystèmes et également développer mes illustrations scientifiques.

Pourquoi es-tu engagé dans la protection de l’environnement ? 

Mon cursus scolaire et universitaire m’a fait prendre conscience de l’impact de l’homme sur l’environnement et qu’il était urgent de protéger les écosystèmes marins (faune et flore aquatique). De nombreuses espèces marines sont en danger ainsi que leurs milieux si riches et si complexes.

Un autre élément déclencheur à été un voyage écovolontaire sur l’île de Sulawesi en Indonésie en 2018. Le but de cette mission était de réaliser un inventaire de la faune et la flore aquatique et également de nettoyer des plages sur des îles isolées et pourtant jonchées de déchets. Cette réalité a été pour moi un choc.

Selon toi, que faut-il faire pour agir et que fais-tu pour protéger la mer Méditerranée et l’environnement ? 

La Méditerranée est un écosystème des plus riches mais également l’un des plus menacés. Afin de protéger au mieux cette richesse incroyable, chacun peut adopter des gestes écocitoyens à sa portée (privilégier les circuits courts, consommer raisonnablement, éliminer les plastiques à usages uniques, …). Un petit pas serait par exemple d’équiper les sites de plongée d’ancrages écologiques qui permettraient de limiter les impacts sur la faune et la flore.

Récemment arrivé dans la région, j’appréhende le milieu au travers de plongées sous-marines mais également via des publications et échanges avec des spécialistes. Au travers de mes illustrations, je souhaite retranscrire au mieux la beauté de la mer Méditerranée et sensibiliser ainsi la population locale, les touristes et les plus jeunes qui seront eux aussi amenés à préserver nos océans. Par la suite, j’aimerais d’avantage m’investir au sein d’associations en parallèle avec ma profession.

En matière environnementale quel est selon toi la priorité pour protéger la mer et la planète ? 

A grande échelle, que les puissances de ce monde prennent de réelles décisions sur la protection de nos océans. Mais également attribuer plus de crédits aux chercheurs et associations, essentiels au maintien des écosystèmes. 

A petite échelle, transmettre les bons gestes écocitoyens aux générations futures et les sensibiliser à préserver les beautés de notre monde.

As tu une personne en particulier qui t’inspire ? 

Dans ce domaine beaucoup de personnes m’inspirent mais en particulier  Laurent Ballesta et François Sarano, deux grands biologistes marins et réalisateurs de films sur la conservation et la beauté des Océans.

Par Florence Moretti, le 25 juillet 2022

Charline, 25 ans, architecte, Nice

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

Je m’appelle Charline, j’ai 25 ans et je travaille au sein d’une agence d’architecture depuis quelques années. 

Pourquoi es-tu engagée dans la protection de l’environnement ?
Nous sommes tous dépendants de notre environnement et de notre planète qui est notre milieu de vie. Nous nous devons de la protéger. Je me suis engagée afin d’apporter mon soutien et faire part de l’urgence pour sauver la génération future.

Selon toi, que faut-il faire pour agir et que fais-tu pour protéger la mer Méditerranée et l’environnement ?
Pour agir, nous devons sensibiliser autour de soi, participer à des actions bénévoles, devenir bénévole, se renseigner, et améliorer nos actions du quotidien.
Pour ma part, j’essaye d’utiliser au maximum les transports en commun, je limite ma consommation de viande drastiquement, j’ai troqué ma bouteille contre une gourde, j’utilise des savons et shampooings solides, des sacs réutilisables, et bien d’autres..
J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir mais on peut tous y arriver ! 

En matière environnementale quel est selon toi la priorité pour protéger la mer et la planète ?
La priorité aujourd’hui, à grande échelle, est que le gouvernement doit prendre des mesures fermes et radicales. A plus petite échelle, il faut que les citoyens continuent de se mobiliser et participent à des manifestations pour toucher le(s) gouvernement(s).

As tu une personne en particulier qui t’inspire ?
Hugo clément, un journaliste et militant pour la cause animale et l’environnement.
Il réalise des reportages afin de mettre en lumière des sujets sensibles et cachés.
Je ne sais pas si il m’inspire, mais il me donne une nouvelle vision du monde.

Je prends conscience au quotidien de l’urgence dans laquelle nous sommes.
 
Par Florence Moretti 28/05/2022 
 

Anh, 23 ans, étudiante en Master 1 Stratégies Digitales, Université Côte d’Azur, Nice

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?
Etudiante en Master 1 Stratégies Digitales à l’EUR ELMI – Université Côte d’Azur, j’aimerais travailler dans le domaine digital pour des associations non gouvernementales. Mon rêve est de travailler à l’ONU.
 
Pourquoi es-tu engagée dans la protection de l’environnement ?
La cause environnementale et le changement climatique m’interpellent. Nous avons énormément exploité les ressources naturelles pour la production de masse. C’est à notre tour de réagir autrement pour protéger notre planète Terre. 
 
Selon toi, que faut-il faire pour agir et que fais-tu pour protéger la mer Méditerranée et l’environnement ?
En tant que jeunes surtout, il est encore plus important de se comporter différemment dès maintenant car notre avenir et celui des générations futures sont entre nos mains. L’urgence des questions environnementales est sous-estimée. Je veux aider notre planète qui a beaucoup souffert de nos activités.
 
J’ai donc décidée de m’engager pour la protection de l’environnement. C’est important d’être utile. Je m’engage dans les associations pour contribuer à l’action collective. Je suis ouverte d’esprit et je m’engage sans hésiter dans toute action qui peut être utile. Chaque expérience renforce mes connaissances en matière environnementale. J’aime aussi animer des ateliers sur l’enjeu environnemental auprès des étudiants pour les sensibiliser. 
 
J’ai fait partie de 2 plogging sur la plage. A chaque fois, j’ai deux sentiments contradictoires : D’un côté, je suis frustrée de voir autant de déchets partout, de l’autre, je suis heureuse de contribuer au nettoyage, de faire quelque chose d’utile. J’espère que ceux qui ont participé à l’action vont continuer et que ceux qui nous ont vus la mener, vont être un peu plus sensibilisés et adopter de bons gestes éco-responsables.   

En matière environnementale quel est selon toi la priorité pour protéger la mer et la planète ?

Pour moi, la préservation marine est importante car 3/4 de la surface de notre planète est constituée d’eau qui est, à elle seule, constitue un éco-système de dizaine de milliards d’espèces. Nous ne sommes souvent pas assez conscients de la gravité de notre comportement et notre mode de vie sur la vie des autres espèces et surtout, les espèces marines.
 
As tu une personne en particulier qui t’inspire ?
Toutes les personnes qui protègent au quotidien notre si belle mais si fragile planète, sont mes sources d’inspirations. 
Par Florence Moretti 18/04/2022 

Arnaud Arches, 21 ans, Nice, en stage actuellement au MEDEF sur les enjeux de l'économie bleue

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

J’effectue actuellement un stage au sein du Mouvement des Entreprises de France International à Paris. Après le bac, j’ai étudié la finance internationale à l’EDHEC Nice

En 2020, j’ai rejoint l’Université Internationale de la Mer (UIM) à Cagnes-sur-mer, pour y développer des formations sur l’économie bleue durable. Je participe encore actuellement à leurs travaux de manière ponctuelle. 

Mes activités tournent autour de l’économie maritime durable à la fois pour l’IUM, mais aussi auprès de Surfrider où j’ai pu collaborer au projet Eurocean Youth de Surfrider avec la présentation de 10 préconisations auprès de la Commission Européenne pour décarboner notre économie bleue et la rendre davantage durable ; et aujourd’hui au MEDEF où je travaille aux côtés des entreprises françaises du maritime et des start-ups actives en Afrique. 

Je souhaite approfondir mes connaissances sur les sujets d’économie bleue, et plus particulièrement sur les questions de financements de l’économie maritime. Je travaille actuellement à la promotion des « blue bonds » auprès des banques, des institutions financières et des bailleurs de fonds. 

Pourquoi es-tu engagé dans la protection de l’environnement ?

La conciliation nécessaire entre écologie et économie est frappante en Méditerranée. Les enjeux sont complexes. Il s’agit de maintenir et de développer des activités (touristiques, transport, nautisme etc.) tout en réduisant leurs impacts sur l’environnement. Cette double implication est essentielle. Toute nouvelle action économique, quel que soit le secteur, doit être conçue et imaginée sur la durabilité si nous ne voulons pas payer un jour le prix fort de décisions prises uniquement sous la lorgnette « croissance » et « économie ». Il s’agit de concilier activités socioéconomiques et protection de l’environnement.

Professionnellement, je souhaiterais m’orienter vers le financement de projets de développement durables par les acteurs privés dans les économies émergentes. Je suis convaincu qu’il est du rôle du secteur privé de porter ces changements. 

As-tu un conseil à donner aux jeunes qui nous lisent ?

Pour conclure, je dirais à ceux qui nous lisent : Prenez le temps de vous engager, les expériences bénévoles façonnent, on y fait de belles rencontres et on y croise des personnes passionnées et passionnantes.

Par Florence Moretti 04/04/2022 

 

Rencontre avec Raphaël, 17 ans, lycéen écodélégué, à Saint-Raphaël

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

Je suis en terminal option « Sciences de l’ingénieur et mathématique » au lycée à Saint Raphaël. Je souhaite  travailler dans le domaine des énergies renouvelables.

Pourquoi es-tu engagée dans la protection de l’environnement ?

En tant qu’écodélégué, j’ai organisé une campagne de tri des papiers dans notre lycée. Lors d’une campagne, j’avais noté sur les papiers à recycler : « Recycler pour vous garantir un avenir meilleur ». L’idée était de faire de leur prendre conscience que l’avenir est entre leurs mains.

En matière environnementale quel est selon toi la priorité pour protéger la mer et la planète ?

C’est à nous, les humains à nous adapter à la nature car elle nous survivra. Nous avons souhaité, ensuite, avec d’autres élèves, remplacer les bouteilles en plastique par des gourdes mais le tarif étant trop élevé pour en fournir à tous, le projet n’a pu voir le jour. Cependant, nous sommes en train de réfléchir à une solution pour poursuivre ce projet.

Souhaites-tu dire un mot aux autres jeunes qui nous lisent ?

Etre écodélégué m’apprend à imaginer et mettre en place des projets, à chercher des solutions pour résoudre un problème. On travaille en ce moment à un projet d’éclairage durable adapté à l’activité du lycée.

Par Florence Moretti 11/03/2022 

Rencontre avec Nicolas, 19 ans, étudiant à Nice en STAPS

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

Etudiant en troisième année de licence en STAPS à Nice, j’ai toujours vécu proche du milieu marin, le protéger m’apparait naturel. 

Je fais de l’apnée, un sport qui est une véritable passion pour moi et qui me permet d’observer la faune et la flore marine sans bouteille, de façon plus « naturelle », je dirais. 
Je ne souhaite pas travailler directement dans le domaine environnemental mais puisque cette cause fait partie de mon quotidien, de ma passion, je compte bien m’investir à ma façon.
 
Peux tu nous dire quelle est ta manière à toi de participer à la protection de la mer Méditerranée ?
Être bénévole pour des événements sportifs me permet de réaliser mes passions tout en me sentant utile et aussi de travailler avec des professionnels qui ont les mêmes préoccupations. Le bénévolat fait partie des actions utiles pour moi, puisque cela permet de s’investir pour une cause utile, d’acquérir des connaissances puis de les transmettre.
 
Quel est ton mode d’action pour protéger la méditerranée et l’environnement ?
Dans mon quotidien, pour protéger notre environnement, j’essaie de faire attention à ce que je consomme, je trie mes déchets pour qu’ils soient recyclés et je gaspille le moins possible.
 
Quel est à ton avis l’une des solutions pour protéger la planète ?
Je pense que c’est à notre génération de montrer que nous pouvons encore changer les choses, tous nos petits gestes du quotidien préservent aussi notre environnement.
© Cédric Palerme
Par Florence Moretti 16/11/2021 

Rencontre avec Laura, 20 ans, au Port Lympia, étudiante à Nice en protection de la nature

Peux tu nous dire qui tes-tu en quelques mots ?

Je suis bachelor « Gestion et valorisation naturaliste ». Une fois ma licence terminée à la Faculté de Valrose, je me dirigerais vers le droit environnemental. J’ai passé le BTSA option « Gestion et Protection de la Nature » en candidat libre cette année.

Pourquoi t’impliques-tu dans le domaine environnemental ?

J’ai grandi dans des cadres magiques au sein de parcs nationaux en mer et en montagne. Ma famille m’a appris à protéger la nature et à en comprendre les interactions. Cette passion qui m’a été transmise, j’ai choisi de la défendre. 
 
Quels sont les moyens grâce auxquels tu agis ?
Il y a 3 ans, j’ai créé des clean walk à Nice et à Villefranche-sur-mer. Il s’agit de marches solidaires alliant ramassage des déchets et respect de notre patrimoine culturel et environnemental. Je suis cet été animatrice environnementale dans une colonie de vacances afin d’inclure l’environnement dans les activités éducatives dès le plus jeune âge. 
 
A mon âge, on peut être un décideur, prendre les choses en main. On pense que les jeunes ont des lubies de passages. Je veux montrer qu’on peut s’engager sur le long terme et être acteur du changement. J’ai décidé de vouer ma vie à la protection de l’environnement.
Tout le monde peut agir pour protéger la nature. L’essentiel est que chacun change ses habitudes et repense sa consommation de façon plus raisonnée.
 
M’engager pour l’environnement a changé ma vie. Je vois le monde différemment et mon comportement à changé. J’ai trouvé ma voie. L’environnement, c’est un paquebot, n’importe quelle manœuvre prend du temps mais on arrive toujours à bon port. Il faut y croire et être patient. Je suis capitaine de paquebot ! Il faut être optimiste.
 
As tu un dernier mot à dire à l’attention des jeunes qui nous lisent ?
Chacun peut s’engager, se responsabiliser par des petits gestes quotidiens et progressivement les mentalités vont changer.
 
Par Florence Moretti 23/06/2021 

En raison de la crise Covid19, c'est par écrit que Delphine nous a transmis son expérience de jeune engagé à Nice.

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

Je suis une bénévole active depuis 5 ans dans plusieurs associations locales. Je m’investis particulièrement pour des actions à impact social et environnementales. Nous avons la chance d’habiter sur la Côte d’Azur qui est une région magnifique et c’est à nous, ses habitants, à la préserver.

A ton avis, que pouvons-nous faire pour protéger l’environnement ?

Il y a beaucoup de petits gestes écolos que les citoyens peuvent faire à leur échelle, comme jeter les mégots dans une poubelle plutôt qu’au sol.

Comment t’impliques-tu pour protéger la mer Méditerranée et l’environnement ?

Mes actions bénévoles sont variées car je participe aux nettoyages de rue, à l’organisation de conférences et de campagnes de communication sur les réseaux sociaux. Il y a des événements annuels auxquels tout le monde peut participer comme celui du No Waste November du Dr Jane Goodall qui appelle chacun à réduire ses déchets en novembre. En 2020, j’ai participé à des actions de lutte contre la pollution marine en Méditerranée. Je choisis les associations dans lesquelles je souhaite m’investir par rapport à leurs valeurs : la diversité, le respect, la coopération et l’ouverture d’esprit.

Tu es particulièrement active, qu’est-ce que ces différentes expériences t’apportent ?

Durant ces années de bénévolat, j’ai été Présidente d’association et responsable de projets. J’aime coordonner des activités. Il est important que chaque membre puisse être leader à un moment. Cela permet d’en apprendre beaucoup sur soi, de développer des compétences qui peuvent servir dans le cadre professionnel. Je suis actuellement consultante en communication.

Par Florence Moretti
01/05/2021 Nice

pour protéger la mer Méditerranée et l’environnement

Rencontre avec Noémie, 22 ans, sur la place Masséna à Nice, une étudiante très investie pour la sauvegarde de notre patrimoine maritime

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

Je suis étudiante à Nice à l’Université Nice Côte d’Azur en science politique. J’écris un mémoire sur la mer, plus spécifiquement sur les politiques de conservation, en particulier, sur les Aires Marines Protégées (AMP) dans les Alpes Maritimes.

Comment t’impliques-tu pour protéger la mer Méditerranée et l’environnement ?

 

Je pratique également la plongée. Je mène des actions en tant que bénévole pour plusieurs associations. Par exemple, je suis chargée des projets environnementaux et de la protection du littoral chez Global Shapers.
L’objectif de mes actions en tant que bénévole est de sensibiliser la population aux enjeux environnementaux.

Conseilles-tu aux jeunes qui nous lisent de s’impliquer également par le bénévolat environnemental ?

Le bénévolat me permet d’agir concrètement sur le terrain notamment lors des journées Cleanup. Être bénévole c’est finalement mettre en cohérence mes valeurs avec des actions sur le terrain.

La mer Méditerranée me requinque et me donne de l’énergie, elle fait partie de mon équilibre alors je m’investis pour la protéger !

Par Florence Moretti
14/11/2020 Nice

C'est non loin de la mer, place Grimaldi à Nice, que nous rencontrons Agata, 25 ans, passionnée par la Mer Méditerranée

Peux tu nous dire qui es-tu en quelques mots ?

Passionnée par la préservation de la biodiversité marine, mon objectif est de faire un métier lié à la mer pour la protéger. J’ai donc commencé des études en biologie marine (MSc. MARRES) à Nice et je suis également apnéiste au CIPA (Centre International de Plongée en Apnée).

Tu te formes à la plongée en apnée, peux-tu nous dire pourquoi ?

L’apnée me permet de rester longtemps sous l’eau et en observation des espèces marines, de manière silencieuse sans les inconvénients de la bouteille à oxygène. Cela me permettra aussi dans mon futur métier d’observer les requins en toute discrétion.

Pourquoi t’impliques-tu et de quelles manières ?

Mon souhait : trouver des solutions pour protéger les requins qui sont très vulnérables et indispensables à l’écosystème. En parallèle, je suis bénévole pour des compétitions d’apnée au CIPA et je m’engage aussi pour d’autres actions environnementales.

Quels sont les moyens selon toi pour agir quand on ne sait pas comment commencer ?

Le bénévolat est pour moi une expérience très enrichissante. On se créé un réseau et on acquiert des connaissances en observant des professionnels de tout âge avec des compétences différentes.

Ces expériences pourront me servir dans le cadre de mon métier. Le bénévolat d’un point de vue personnel apporte beaucoup, mais il permet aussi d’aider les autres et de transmettre, à son tour, ses propres connaissances.

Par Florence Moretti
16/09/2020 Nice
Peux-tu nous dire pourquoi es-tu là ce soir ?

Je ne connais pas d’associations environnementales en particulier car je viens de m’installer à Nice. J’ai vu que Nice Plogging organisait des nettoyages de rue, j’ai donc rejoint le groupe du mercredi.

Comment agis-tu dans le quotidien pour protéger l’environnement ?

Depuis plusieurs années, j’essaie d’être responsable dans ma manière de consommer en faisant attention à ce que j’achète pour créer le moins de déchets possibles.
 
J’ai eu envie aussi d’agir pour la préservation de l’environnement dans mon quartier en donnant un peu de mon temps pour participer à des actions de nettoyage des rues et sensibiliser le public. C’est pourquoi, j’ai rejoint l’action de NicePlogging aujourd’hui.
 
Pourquoi as-tu décider de t’impliquer à Nice ?
Lors de mes voyages à l’étranger, je ramassais les déchets que je voyais sur ma route. Je me suis dit tout naturellement que je devais faire pareil là où je vis. Je souhaite m’engager régulièrement comme bénévole dans le cadre d’actions en faveur de l’environnement.
 
Josepha est journaliste, correctrice freelance, retrouvez son travail sur https://fr.linkedin.com/in/josepha-toquereau
Par Florence Moretti
03/09/2020 Nice
 
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Rencontre avec Raphaël, 16 ans, lycéen à Nice.

Peux-tu nous dire pourquoi es-tu sensibilisé à la protection de la mer Méditerranée ?

Nous avons la chance à Nice d’avoir un magnifique paysage entre mer et montagne. Quand je vois la beauté de notre environnement, je me dis qu’il faut agir pour le protéger, car la nature est fragile.

Souhaites-tu t’impliquer pour la protéger ?

Je souhaite devenir bénévole dans le domaine environnemental pour préserver tout ce que la nature nous offre. En devenant bénévole, je pourrais sensibiliser le public à sa préservation.

Je suis particulièrement sensible au monde marin car j’ai grandi et toujours vécu au bord de la mer. J’ai cette passion de la mer et des océans par héritage. Mon grand père habite face à la mer et mon père avant péchait et plongeait régulièrement.

Comment souhaites-tu agir pour la protéger ?

Je me dirige vers des études en sciences, car j’aimerais devenir biologiste marin.

Souhaites-tu agir en tant que bénévole avant ta vie professionnelle ?

Les raisons qui m’amènent à vouloir m’engager en tant que bénévole sont nombreuses, comme vous le voyez !

Je ne connais pas d’associations sur Nice. L’association Odyssée Méditerranée peut m’aider à trouver ce que je cherche.

Par Florence Moretti
25/08/2020 Nice
 
 

Quelle est ta manière de t’engager pour protéger l’environnement ? 

Je fais du bénévolat par conviction dans le domaine environnemental. J’ai besoin d’agir et de me sentir utile.

J’ai connu Nice Plogging par une autre association qui s’appelle Global Shapers où je suis bénévole également.

En plus de faire cela par conviction, le bénévolat me permet de rencontrer des gens avec qui j’ai des points communs et avec lesquels je peux partager mes convictions qu’elles soient environnementales ou sociales.

Comment t’impliques-tu pour protéger notre environnement ?

Nettoyer nos rues me permet de sensibiliser le public à garder notre ville propre. Cela fait un an que je suis bénévole pour Nice Plogging et je ne compte pas m’arrêter !

Depuis cet interview, nous avons revu Loïc lors d’une opération de nettoyage de plage à Beaulieu-sur-mer le 22 Mai 2021 lors de la journée de la biodiversité.

Pour en savoir plus sur Nice Plogging et son fondateur, cliquez ICI

Par Florence Moretti
Interview réalisé le 19/08/2020 -  actualisé le 22/05/2021
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